TRIBUNE. Et les parents dans tout ça?

AESGEL veut (re)mettre les parents au centre du jeu. Et pour ce faire, les parents doivent être aidés tant que faire se peut. Nous, parents, avons beaucoup de mal à comprendre la gué-guerre des méthodes qui sévit alors que les enjeux sont si importants.  

On peut aisément lister un certain nombre de facteurs clés de succès et de points communs aux accompagnements le plus souvent "efficaces":

· Une prise de conscience le plus tôt possible des parents et l’absence de “déni”;

· Le rôle primordial et central des parents pour accompagner, stimuler continuellement l’enfant, avec l'aide obligatoirement de l'entourage car il n'est possible pour personne d'être disponible (dans tous les sens du terme) 24h/24 ;

· Un accompagnement basé sur des stimulations dès le plus jeune âge;

· La vie n’est pas un long fleuve tranquille : les progrès ne sont pas continus, il y a des régressions mais chaque étape peut participer du “déclic” final.

Voilà pourquoi, à notre sens, plus que la méthode employée et au-delà de toutes les recherches, variantes et techniques pseudo-savantes, tout accompagnement sera le plus souvent vain s’il ne place pas les parents au centre du jeu en leur accordant le rôle clé dans le développement de leur enfant et en leur donnant un maximum de moyens et de clés pour ce faire. Cela ne va pas, néanmoins, sans une prise de conscience des parents, qui doivent accepter la situation et répondre positivement au défi et à ses implications.

Les parents doivent donc être aidés, placés dans les meilleures conditions pour, à leur tour, pouvoir se consacrer à leur enfant et lui donner le meilleur d'eux-mêmes. Facile à dire. Mais dans la réalité?